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Science
et
Création
«
Au commencement, Dieu créa les
cieux et la terre. » (Genèse 1
: 1)
Les
scientifiques n’arrêtent pas
d’étendre leurs connaissances sur
l’immensité et la complexité de
l’univers. Beaucoup de
scientifiques reconnaissent
aisément qu’au plus ils explorent
l’uni-vers, au plus ils sont
convaincus qu’un créateur suprême
et intelligent est à l’origine de
toute la majesté et la complexité
de l’univers. Il y a longtemps, ce
fait semblait évident au prophète
David qui écrivit : « Les cieux
racontent la gloire de Dieu et
l’étendue manifeste l’œuvre de ses
mains. Le jour en instruit un
autre jour, la nuit en donne
connaissance à une autre nuit.»
(Psaumes 19:2,3)
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Le
prophète Esaïe dit que Dieu « a formé la
terre (…) pour qu’elle ne fût pas
déserte (…) pour qu’elle fût habitée. »
(Esaïe 45 : 18) De façon évidente, Dieu
a créé la terre pour qu’elle soit
habitée et dans le passage de la
Création présent dans la Genèse, nous
voyons que le résident principal de la
terre devait être l’homme.
Après la création de l’homme et de la
femme, Dieu s’adressa à nos premiers
parents et leur dit : « Soyez féconds,
multipliez, remplissez la terre, et
l’assujettissez et dominez sur les
poissons de la mer, sur les oiseaux du
ciel, et sur tout animal qui se meut sur
la terre. » (Genèse 1 : 28) Cependant,
pour pouvoir recevoir pleinement
l’héritage donné par Dieu, l’homme
devait prouver sa fidélité à la loi
divine. Adam échoua ce test et fut
condamné à mort.
Mais cela ne signifie pas que le plan de
Dieu ait échoué. Nous trouvons, dans la
Bible, la révélation que, par Christ,
Dieu a pourvu à la rédemption de l’être
humain. En effet, « Car puisque la mort
est venue par un homme, c’est aussi par
un homme qu’est venue la résurrection
des morts. Et comme tous meurent en
Adam, de même aussi tous revivront en
Christ. » (1 Corinthiens 15 : 21,22)
L’homme corrigera sa désobéissance et il
lui sera donné l’occasion de se prouver
digne de vivre dans cette merveilleuse
demeure fournie par le Créateur. La
terre sera pleinement habitée, non par
une race mourante mais par des êtres
humains rendus à une vie parfaite et
prévenus contre le péché grâce à
l’expérience des résultats terribles
liés à la désobéissance.
Ce grand projet de rendre les morts à la
vie correspond, dans la Bible, au terme
de « résurrection ». L’apôtre Pierre
fait également référence à la période où
les morts se réveilleront comme les «
temps de rétablissement de toutes
choses, dont Dieu a parlé anciennement
par la bouche de ses saints prophètes. »
(Actes 3 : 19 à 21) Alors que les
premiers chapitres de la Bible
contiennent les points essentiels de la
création de l’homme et sa chute, le
reste de la Bible met en évidence le
grand plan de Dieu pour le
rétablissement de ceux qu’il a créés
pour dominer sur la terre.
Notre foi dans la Bible, en tant que
révélation du dessein de Dieu, devrait
croître lorsque nous nous rendons compte
de la précision avec laquelle les faits
essentiels concernant la terre nous sont
rapportés. Par exemple, les anciens
pensaient que la terre était plate, or,
nous savons aujourd’hui que la terre a
la forme d’un ellipsoïde. Nous trouvons
cette vérité évoquée par Esaïe, au
chapitre 40 et au verset 22, lorsque le
prophète parle de : « cercle de la
terre». Les anciens sages indiens
disaient que la terre était posée sur le
dos d’un éléphant qui, lui-même, se
tenait debout sur une tortue. Les Grecs
sont célèbres pour leur sagesse,
cependant, l’une de leurs fameuses
théories était que la terre était portée
par le géant Atlas. La Bible contient
donc des réalités scientifiques qui ont
été découvertes bien plus tard.
LES BASES DE
LA TERRE
Le
Créateur demanda à Job : « Où étais-tu
quand je fondais la terre ? Dis-le si tu
as de l’intelligence. » Puis : « Sur
quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou
qui en a posé la pierre angulaire ? »
(Job 38 : 4 et 6) A la lumière des
réalités géologiques de notre temps, il
apparaît que ces questions se rapportent
à des caractéristiques de la formation
de la terre. La terre a bien des «bases»
qui semblent fermement posées sur une
masse solide faite de nickel et de fer
qui constitue le noyau dur du centre de
la terre.
L’expression
« pierre angulaire » signifie la pierre
principale de la terre et donc, son
centre sur quoi tout le poids de la
terre repose. Le professeur J. W.
Gregory relève sept massifs qui
supportent la croûte supérieure de la
terre : en Amérique du Nord, en Amérique
du Sud, en Asie, en Afrique, en
Australie et deux en Europe. (The Making
of the Earth; Encyc. of Modern
Knowledge, p. 192,193)
Comme la
masse importante des océans est soutenue
par un fond composé de lourd basalte, le
Créateur a pourvu à un support
supplémentaire pour les continents. Il
n’est donc pas étonnant que David ait
dit : « Il a établi la terre sur ses
fondements, elle ne sera jamais
ébran-lée. » (Psaumes 104 : 5)
SES
DIMENSIONS
Dieu
posa une autre question impor-tante à
Job : « Qui en a fixé les dimen-sions,
le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le
cordeau ? » (Job 38 : 5) Pour un
architecte, les dimensions sont vitales
dans la construction de son édifice. Non
seulement, le bâtiment doit avoir les
dimensions appropriées mais celles-ci
doivent être choisies en rapport avec
les objets environnants ou les
circonstances. C’est de la même manière
que la terre fut façonnée. Le grand
Architecte en choisit les dimensions
pour correspondre à son projet. Le
diamètre équatorial de la terre est,
d’environ, 12 756 km. Nous pouvons bien
apprécier la grandeur de la terre
lorsque l’on compare la terre à la lune,
qui est plus petite, ou encore à Jupiter
et à Saturne qui ont des dimensions
beaucoup plus importantes.
Il semble que les océans aient été
produits par une vapeur qui s’élevait de
la terre lors du début de la création de
la terre. La dimension de la terre
détermina la quantité d’eau produite.
Dans le cas de la lune, qui est beaucoup
plus petite que la terre, la masse d’eau
produite par l’évaporation de ses gaz
fut si minime que l’eau disparut lorsque
la lune se refroidit si bien qu’il n’y a
plus d’eau sur la lune. Les
scientifiques disent qu’en ce qui
concerne Jupiter et Saturne, leurs
dimensions sont si énormes que la
quantité d’eau produite fut abondante et
c’est la raison pour laquelle, ces
planètes sont soit recouvertes d’eau
soit recouvertes de glace. Pour que
l’homme puisse vivre sur la terre,
celle-ci devait donc avoir les
dimensions idéales et le Créateur savait
bien ce que devaient être ces
dimensions. De plus, la distance entre
la terre et le soleil devait être idéale
afin que la terre ne soit ni brûlée ni
trop froide mais qu’elle soit réchauffée
de manière appro-priée. Le soleil est à
environ 150 millions de kilomètres de la
terre. Les scienti-fiques disent qu’il
suffirait que le soleil soit un peu plus
éloigné de la terre pour que nous
gelions ou qu’il soit un peu plus proche
pour que nous brûlions de même que toute
la végétation sur terre.
Les questions posées par Dieu à Job
étaient donc pleines de sens. Elles
ré-vèlent la sagesse de Dieu et son
amour pour l’être humain auquel il a
fourni une magnifique demeure.
LA
CRÉATION
Nous ne
trouvons pas, dans la Bible, la façon
dont Dieu a accompli sa création. Il est
seulement précisé que : « Dieu créa les
cieux et la terre. » (Genèse 1 : 1) Il
est cependant admis par les
scientifiques, qu’à un moment donné ;
quels que soient les matériaux de base
qui forment la terre ; la surface de la
terre était brûlante ; composée d’une
masse en fusion qui, plus tard et
progressivement, s’est refroidie pour
être ce qu’elle est aujourd’hui.
Nous trouvons, dans la Bible, la
réfé-rence à cette première période de
la terre. En effet, nous lisons dans le
premier chapitre de la Genèse, au verset
deux : « La terre était informe et vide
» ; c’est-à-dire que la terre n’avait
pas de forme. Le premier chapitre de la
Genèse rap-porte l’époque où la terre
était encore impropre à la vie humaine
mais où elle fut changée
progressivement, tout au long des six «
jours » ou ères de la création en une
habitation propre à la vie humaine.
Les géologues ont découvert ces étapes
de la formation de la terre et bien
qu’ils ne divisent pas le temps de la
même manière que dans la Genèse ; en
effet, ils ne voient que quatre
principales ères divisées en courtes
périodes ; leurs découvertes
correspondent remarquablement à ce qui
est rapporté dans la Genèse concernant
les différents changements subis par la
terre.
LE
PREMIER « JOUR »
Au début
du premier « Jour », l’esprit de Dieu
«se mouvait au-dessus des eaux.» (Genèse
1:2) L’expression «se mouvait» vient
d’un terme hébreu qui signifie « couver
» ; comme un oiseau qui couve ses œufs.
Pour ce qui est de l’oiseau réel, il lui
faut passer par différentes étapes avant
de pouvoir couver. En effet, il lui faut
rassembler des brindilles et des herbes
qui formeront le nid qui sera tapissé
d’un matériau doux pour pouvoir recevoir
les oisillons. Puis, l’oiseau va pondre
ses œufs qu’il gardera bien au chaud
jusqu’à l’éclosion des petits.
Cette image de l’oiseau qui couve peut
fort bien illustrer l’esprit ou la
puis-sance de Dieu qui couvait les eaux
de la terre pour qu’une demeure soit
prête pour tous les êtres qui allaient
emplir la terre. Cette «couvaison» a
commencé au début du premier « Jour »
alors que les « ténèbres » étaient
encore « à la surface de l’abîme»
(Genèse 1:2), et elle a continué jusqu’à
la création de l’homme et de la femme à
la fin du sixième « Jour ».
LES TÉNÈBRES
Comme
nous l’avons vu, l’esprit de Dieu s’est
mis à « couver » les eaux alors que les
« ténèbres » étaient « à la surface de
l’abîme. » Puisque ce fait est antérieur
à la division des eaux, cela signifie
que la terre n’était, à cette époque,
qu’un vaste océan. D’ailleurs, dans le
livre de Job, au chapitre 38 et aux
versets 8 et 9, nous voyons que Dieu
demande à Job : « Qui a fermé la mer
avec des portes quand elle s’élança du
sein maternel ; quand je fis de la
nuée son vêtement, et de l’obscurité ses
langes ? »
Les questions de Dieu semblent suggérer
la manière dont les mers ont été
formées. Les scientifiques s’accordent à
dire que lorsque la terre s’est
refroidie, une croûte plus ou moins
solide s’est formée qui a retenu les gaz
brûlants ou comme Dieu le dit «a fermé
(…) avec des portes. » Cependant, les
gaz contenus par la croûte terrestre
étaient soumis à une forte pression et
se sont mis à s’échapper, formant
d’innombrables petits cratères partout à
la surface de la terre. Ces gaz, en
sortant, se condensèrent pour retom-ber
sur la surface brûlante de la terre et
ainsi former la mer.
LA LUMIÈRE
Le
Créateur dit : « Que la lumière soit ! »
«Et la lumière fut.» (Genèse 1:3) Les
scientifiques sont tous d’accord pour
dire que le soleil a été créé bien avant
la terre et qu’il s’agit, probablement,
de la source de lumière à laquelle Dieu
fait référence. Cependant, la terre
était encore entourée d’épais nuages de
vapeur et de gaz et la lumière du soleil
ne pouvait pas encore illuminer la terre
comme elle le fera plus tard.
Dans la Genèse, au chapitre 1 et aux
versets 4 et 5, nous lisons : « Dieu
sépara la lumière d’avec les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et il
appela les ténèbres nuit. » C’est, en
fait, la terre elle-même qui produisit
la division entre le jour et la nuit ;
le côté qui faisait face au soleil était
dans la lumière donc, en plein jour,
alors que le côté opposé était dans les
ténèbres donc, dans la nuit.
PAS
24 HEURES
C’est
avec le commencement des rayons du
soleil qui atteignaient la terre, mais
encore difficilement, que se termine la
première ère de « couvaison » ou le
premier « Jour ». Nous lisons dans la
Genèse, au chapitre 1 et au verset 5 : «
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un
matin ; ce fut le premier jour. » De
nombreuses personnes ont été trompées
par l’utilisation du terme « jour » qui
vient du hébreu « yowm » et qui, s’il
peut être appliqué à un jour de
vingt-quatre heures, ne l’est pas
exclusivement.
Par
exemple, dans le livre de l’Exode, au
chapitre 13 et au verset 10 de même que
dans le livre des Nombres, au chapitre 9
et au verset 22 et dans d’autres
endroits de la Bible, le mot « yowm »
est traduit par « année ». Dans la
Genèse, au chapitre 4 et au verset 3
puis au cha-pitre 40 et au verset 4, le
mot « yowm » correspond à « quelque
temps » ou « un certain temps ». Dans le
livre de Josué, au chapitre 24 et au
verset 7, le mot « yowm » est traduit
par « longtemps ». Dans la Genèse au
chapitre 26 et au verset 8, « yowm » est
traduit par « se pro-longeait » ou «
longtemps ». Toutes ces différentes
traductions prouvent que le terme hébreu
« yowm » ne se limite pas au sens d’un
jour de vingt-quatre heures.
De plus, le mot « jour » est souvent
utilisé, dans la Bible, dans un sens
plus étendu. Ainsi, la période de
quarante ans que les Israélites
passèrent dans le désert est appelée «La
journée (…) où vos pères me tentèrent. »
(Psaumes 95 : 8,9) Esaïe parle du
royaume de Christ comme d’un «jour».
(Esaïe 11:10) Dans la Genèse, au
chapitre 2 et au verset 4, la période
entière de la création est évoquée par:
«Au jour où le Seigneur Dieu fit la
terre et le ciel. » (Genèse 2 : 4,
version Nouvelle Bible Segond) Il est
donc clair que le terme hébreu «yowm»
peut se rapporter à un temps, une
saison, une ère durant laquelle un
événement prend place ou un travail
particulier est accompli.
Nous avons vu qu’au chapitre 1 et au
verset 5 de la Genèse, il est dit qu’« il
y eut un soir, et il y eut un matin ; ce
fut le premier jour. » Le terme hébreu
traduit par « soir » signifie « crépuscule
» ou « obscurité ». Ce que le divin auteur
veut que nous comprenions c’est que pour
chaque période de la création, il y eut un
commencement qui correspond à l’obscurité
et un jour qui se rapporte au moment où
tout le travail qui devait être mené est
accompli. Ceci fut littéralement vrai pour
le premier « Jour » car il commença dans
les ténèbres et se termina dans la lumière
lorsque le Créateur dit « Que la lumière
soit ! »
LE
SECOND « JOUR »
C’est
durant la seconde époque de la création
que l’atmosphère de la terre fut créée.
En effet, nous lisons dans la Genèse, au
chapitre 1 et au verset 6 : « Dieu dit :
Qu’il y ait une voûte au milieu des eaux
pour séparer les eaux des eaux ! »
(Nouvelle Bible Segond) Cette séparation
par l’expansion indique que la masse
principale de l’eau resta sur terre mais
qu’une autre masse constituée de vapeur
d’eau fut suspendue dans l’atmosphère.
Les scientifiques disent que le reste
des gaz émanant encore d’une terre
brûlante et dont la plupart s’étaient
condensés pour former un océan d’eau
bouillante ont été utilisés pour former
l’atmosphère. Cependant, ces gaz furent
ajustés par la sagesse divine pour
procurer la dose d’oxygène nécessaire à
la vie que Dieu allait créer.
Le
prophète Esaïe dit d’ailleurs, au
chapitre 40 et au verset 22 : « Il étend
les cieux comme une étoffe légère, Il
les déploie comme une tente, pour en
faire sa demeure. » Quelle magnifique
façon de décrire l’étendue de
l’atmosphère qui entoure la terre !
L’atmosphère terrestre est vitale pour
soutenir toute vie; non seulement parce
qu’elle offre l’oxygène fondamental pour
toutes les créatures vivantes mais aussi
parce qu’elle permet le fonction-nement
du cycle qui fournit la terre en eau. En
effet, le soleil transforme l’eau des
océans en une vapeur qui va dans
l’atmosphère et qui tombe ensuite sur la
terre sous forme de pluie ou de neige.
Dieu demande d’ailleurs à Job : « Qui a
ouvert un passage à la pluie, et tracé
la route de l’éclair et du tonnerre,
pour que la pluie tombe sur une terre
sans habitants, sur un désert où il n’y
a point d’hommes ; pour qu’elle abreuve
les lieux solitaires et arides, et
qu’elle fasse germer et sortir l’herbe?
La pluie a-t-elle un père ? Qui fait
naître les gouttes de la rosée ? Du sein
de qui sort la glace, et qui enfante le
frimas du ciel ? » (Job 38 : 25 à 29)
L’atmosphère contient des milliards de
tonnes d’eau en suspension prêts à être
« arrosés » sur la terre. Quel
magnifique système d’irrigation qui
manifeste la sagesse du divin Architecte
et quelle simplicité dans la relation de
ce travail de création que nous trouvons
dans la Genèse au chapitre 1 et aux
versets 7 et 8 : « Dieu fit la voûte ;
il sépara les eaux qui sont au-dessous
de la voûte et les eaux qui sont
au-dessus de la voûte. Il en fut ainsi.
» Dieu appela la voûte « ciel ». Le
terme hébreu traduit par « ciel »
signifie aussi « air ». Il est donc
correct de dire que Dieu appela la voûte
« air ».
Avec la
formation de l’atmosphère de la terre se
termina une autre ère ou le second «
Jour » ; ce que nous lisons dans la
Genèse, au chapitre 1 et au verset 8 : «
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un
matin ; ce fut le second jour. »
LE
TROISIÈME « JOUR »
Durant le troisième « Jour » ou la
troisième époque, la terre sèche fit
surface sur la terre. En effet, « Dieu
dit : Que les eaux qui sont au-dessous
du ciel se rassemblent en un seul lieu
et que le sec paraisse. Et cela fut
ainsi. Dieu appela le sec terre, et il
appela l’amas des eaux mers. Dieu vit
que cela était bon. » (Genèse 1 : 9 et
10)
Dans les Proverbes, au chapitre 8 et au
verset 29, nous lisons que Dieu « donna
une limite à la mer pour que les eaux
n’en franchissent pas les bords,
lorsqu’il posa les fondements de la
terre. » Les scientifiques disent que si
tous les continents étaient nivelés, la
surface de la terre serait à environ un
à trois kilomètres sous les eaux. Ceci
était sans doute le cas avant le
troisième « Jour » de la création.
Par le décret divin et sous le contrôle
de la puissance divine commença la
formation de la surface de la terre qui
était, à l’origine, une croûte molle
qui, en venant du fond des océans
entraîna la constitution des continents.
Ainsi, dans le livre de Job, Dieu dit :
« Quand je dis : Tu viendras jusqu’ici,
tu n’iras pas audelà; ici s’arrêtera
l’orgueil de tes flots.» (Job 38 :
10,11) Le prophète David dit aussi : «
Tu as posé une limite que les eaux ne
doivent point franchir, afin qu’elles ne
reviennent plus couvrir la terre. »
(Psaumes 104 : 5 à 9)
L’APPARITION
DES PREMIÈRES PLANTES
Au
troisième jour de la création, Dieu dit
: « Que la terre produise de la verdure,
de l’herbe portant de la semence, des
arbres fruitiers donnant du fruit selon
leur espèce et ayant en eux leur semence
sur la terre. Et cela fut ainsi. »
(Genèse 1 : 11) Nous avons ici
l’apparition des premières formes de
végétation.
En effet, le terme hébreu traduit par «
verdure » peut s’appliquer à de l’herbe
mais aussi, de façon plus générale, à
toute forme de tendre végétation. Les
arbres fruitiers du troisième jour de la
création, ne produisaient probablement
pas de fruits comestibles pour l’homme
car ce genre d’arbres fut créé bien plus
tard.
L’ère du troisième jour de la création
englobe ce que les scientifiques
appellent la période carbonifère et le
début de la période permienne de l’ère
primaire. C’est à ce moment-là que la
végétation crût en de gigantesques
forêts qui constituèrent les dépôts de
houille que l’on trouve sur la terre.
DES ESPÈCES
FIXES
Portons
notre attention sur l’expression : «
selon leur espèce ». C’est la manière de
dire de Dieu que toutes les espèces
vivantes sont fixes ; qu’il n’y a pas
d’évolution d’une espèce en une autre.
Il peut, cependant, exister diffé-rentes
variétés d’une même espèce. Par exemple,
il y a différentes variétés de roses et
de chiens mais toutes les différentes
roses sont des roses et les différents
chiens sont des chiens. Ch. Darwin,
lui-même, dans son ouvrage L’Origine des
espèces, reconnaît que : « Malgré les
efforts d’observateurs entraînés, aucun
changement d’une espèce en une autre n’a
été enregistré. »
En ce qui concerne la vie des plantes de
formes plus complexes que l’on connaît
aujourd’hui, Ch. Darwin écrivit dans une
lettre adressée à Sir Joseph Hooker : «
Le développement rapide, autant que l’on
puisse en juger, de toutes les plantes
supérieures lors d’un temps géologique
plus récent, est un abominable mystère.»
(L’Evolution des plantes, p. 42, Dr D.
H. Scott) Ch. Darwin parle de « mystère
abominable » parce qu’il avait remarqué
que cela contredisait totalement sa
théorie de l’évolution.
Cependant, en général, les scientifiques
ne sont pas prêts à renoncer à la
théorie de l’évolution. Ils admettent,
pourtant,que les preuves géologiques
trouvées dans les roches mettent en
relief des écarts inexplicables, sur la
chaîne de l’évolution, entre les formes
de végétation les plus primaires et les
animaux les plus développés. En d’autres
termes, il y a un « chaînon manquant »
que reconnaissent facilement des
scientifiques comme Wells, Huxley, Dana.
Certains scientifiques parlent de «
rapide transition », de « discontinuité
» ; ce qui signifie qu’il n’existe
aucune preuve de l’évolution d’une
espèce en une autre espèce.
Wells et
Huxley admettent deux difficultés qu’ils
comblent par leur imagination. Ils font
ainsi des « ponts » qu’ils reconnaissent
être des « tentatives », des «
spéculations ». Les géologues estiment
que ces ponts spéculatifs recouvrent une
période d’au moins 500 millions
d’années. Ce qu’il y a de dommage dans
tout cela, c’est que le lecteur non
averti des travaux de ces éminents
scientifiques, manquera de faire la
différence entre ce qui est clairement
établi comme un fait grâce aux roches et
ce qui n’est que pure imagination et «
pont spéculatif. »
Pour résumer le problème rencontré par
les tenants de la théorie de
l’évolution, nous pourrions citer les
paroles du professeur français, E.
Perrier, dans son ouvrage La Terre avant
l’histoire, page 75: «L’apparition,
relativement brutale, de tant de formes
organiques a, parfois, été considérée
comme une preuve contre la théorie de
l’évolution. Encore et encore, il a été
prouvé qu’une nouvelle flore et une
nouvelle faune sont soudainement
apparues dans une couche géologique et,
ceci, après la disparition brutale
d’anciennes flore et faune que l’on
trouve dans les strates situées juste
avant. » Ceci, ajoute le prof. E.
Perrier, a été un « argument sans
réponse en faveur d’une création
indépendante. »
LE QUATRIÈME
« JOUR »
C’est
durant le quatrième « Jour » que Dieu
s’occupe du soleil, de la lune et des
étoiles. Ainsi, Dieu dit : « Qu’il y ait
des luminaires dans l’étendue du ciel,
pour séparer le jour d’avec la nuit ;
que ce soient des signes pour marquer
les époques, les jours et les années; et
qu’ils servent de luminaires dans
l’étendue du ciel, pour éclairer la
terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les
deux grands lumi-naires, le plus grand
luminaire pour présider au jour, et le
plus petit luminaire pour présider à la
nuit ; il fit aussi les étoiles. »
(Genèse 1 : 14 à 16)
Quelqu’un pourrait penser, en lisant ce
passage, que c’est au cours de cette
période que le soleil, la lune et les
étoiles furent créés mais cela n’est pas
le cas. Le soleil et la lune furent
créés « au commencement » lorsque Dieu
créa les cieux et la terre. (Genèse 1 :
1) En effet, le soleil, la lune et les
étoiles font partie du ciel.
Le terme hébreu traduit par « fit », au
verset 16 du chapitre 1 de la Genèse, a
un sens plus large comme celui de «
désigner », « nommer ». Ainsi, durant le
quatrième jour, Dieu a « désigné » le
soleil, la lune et les étoiles pour «
présider au jour et à la nuit. » (Genèse
1 : 17) Dieu a aussi « désigné » le
soleil, la lune et les étoiles pour
qu’ils « soient des signes, pour marquer
les époques, les jours et les années. »
(Genèse 1 : 14)
Comme nous l’avons déjà mentionné, lors
de la première époque de la création, la
lumière du soleil traversait déjà le
voile de ténèbres qui entourait la
terre. De plus, cette lumière fut
nécessaire à la croissance de la
vegetation du troisième jour-époque.
Cependant, il semble évident, par ce que
dit Dieu que le soleil et la lune ne «
présidaient » pas, c’est-à-dire qu’ils
ne déterminaient pas les saisons ; fait
que l’on peut constater en examinant les
dépôts de houille des grands arbres qui
ne présentent pas d’anneaux qui marquent
les années de leur croissance.
LE
CINQUIÈME « JOUR »
La
cinquième époque fut consacrée à la
production de la vie marine et des
oiseaux qui « volent sur la terre vers
l’étendue du ciel. » Dieu créa aussi les
« grands poissons » et tous les animaux
vivants qui se meuvent, et que les eaux
produisirent en abondance selon leur
espèce. (Genèse 1 : 20,21) L’expression
« grands poissons » peut-être traduite
par « monstres marins » comme dans la
version de La Nouvelle Bible Segond ou
«monstres terrestres» tel que l’indique
le professeur Strong dans sa
Concordance. Ainsi, il se pourrait que
ce soit à ce moment que soient apparus
les Dinosaures, les Diplodocus, etc. Des
scientifiques suggèrent l’idée que la
plupart de ces monstres avaient un poids
tellement volumineux que, s’ils
pouvaient se déplacer sur terre, ils se
sentaient souvent plus à l’aise dans
l’eau.
L’expression «oiseau» recouvre toutes
sortes d’oiseaux qu’ils aient des plumes
ou non. En effet, des géologues ont
trouvé des preuves de l’existence, à
cette époque, d’énormes oiseaux sans
plumes, leurs ailes ressemblant aux
ailes des chauves-souris.
Quels que soient les animaux qui
vivaient à cette époque ; des
dinosaures, des poissons, des oiseaux
avec ou sans plumes ; chacun avait été
créé selon son espèce. Cela est aisément
reconnu par les géologues qui ont
trouvé, dans des roches, la preuve de
l’apparition soudaine d’espèces non
reliées aux précédentes.
LE
SIXIÈME « JOUR »
A la fin
du sixième « Jour », Dieu créa l’homme à
son image. (Genèse 1:26) C’est à peu
près à la même époque que furent créés
les animaux terrestres utiles à l’homme.
Bien que la première végétation soit
apparue durant le troisième « Jour », de
nouvelles espèces d’arbres à fleurs et à
fruits furent créés lors du sixième «
Jour ». D’ailleurs, les géologues ont
trouvé les preuves de l’apparition de
plantes et arbres à fleurs en même temps
que celle de l’abeille. En effet,
l’abeille était désormais primordiale
pour la pollinisation des fleurs. Il lui
serait facile de survivre en trouvant sa
nourriture et c’est en mangeant qu’elle
enrichirait les fleurs et les arbres et
leur permettrait de se reproduire.
Quelle magnifique idée du Créateur !
La création la plus accomplie du
Créa-teur fut, cependant, l’homme. Le
divin Architecte avait arrangé les
étapes de la création pour que la terre
puisse, enfin, accueillir l’homme.
Dévoilant la vérité concernant la
création de l’homme, l’écri-vain sacré
nous invite à entendre ce qu’il dit à
son Fils bien-aimé, le « commence-ment »
de sa création (1 Jean 1 : 1 ;
Apocalypse 1:8): «Faisons l’homme à
notre image, selon notre ressemblance,
et qu’il domine sur les poissons de la
mer, sur les oiseaux du ciel, sur le
bétail, sur toute la terre, et sur tous
les reptiles qui rampent sur la terre. »
(Genèse 1:26)
Ce fut, sans aucun doute, une grande
joie pour le Père et son Fils de voir le
résultat de la puissance de Dieu et même
si le travail qui avait été accompli
jusquelà était magnifique, aucune
créature n’avait pu être déclarée roi de
la terre.
Ainsi,
Dieu créa l’homme « mâle et femelle. »
Cette création est développée au
chapitre deux de la Genèse. L’homme, de
sexe masculin, fut créé en premier et,
plus tard, la femme fut aussi créée.
Dieu « forma l’homme de la poussière de
la terre, il souffla dans ses narines un
souffle de vie, et l’homme devint un
être vivant. » (Genèse 2 : 7 et 21 à 25)
Nous pouvons noter, au passage, deux
vérités scientifiques liées à la
création de l’homme : 1) L’organisme de
l’être humain est composé d’éléments
chimiques issus de la « Terre Mère » ;
2) L’être humain reste en vie grâce à
l’oxygène qu’il respire et c’est la
raison pour laquelle nous lisons dans le
Lévitique, au chapitre 17 et au verset
11 que « la vie (ou l’âme) de la chair
est dans le sang. » En effet, l’oxygène
capté par les poumons est transporté par
le sang pour être distribué dans toutes
les parties du corps afin de garder le
corps en vie. Il est magnifiquede
constater que ce savoir a été inscrit
dans la Bible bien avant la découverte
du fonctionnement du corps humain!
UNE
ÂME VIVANTE
Nous
lisons, dans la Genèse, au cha-pitre
deux et au verset sept que l’homme
devint : « un être vivant ». Cette
expression vient du mot hébreu « néphesh
». Le terme « néphesh » est aussi
utilisé pour désigner les animaux au
chapitre 1 de la Genèse et aux versets
21 et 24. Nous voyons qu’il n’y a pas
l’idée d’une « âme immortelle » qui,
selon un faux enseignement, est un
principe de vie immatériel caché quelque
part dans notre corps humain et qui
s’échappe lorsque le corps meurt pour
continuer à vivre sans le corps.
L’idée
d’ « âme immortelle » n’est pas du tout
impliquée par le choix de la traduction
« êtres vivants ». Les lecteurs de la
Bible acceptent la simple vérité
mentionnée par Salomon que : « le sort
des fils de l’homme et celui de la bête
est pour eux un même sort ; comme meurt
l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous
un même souffle, et la supériorité de
l’homme sur la bête est nulle. »
(Ecclésiaste 3 : 19 à 21)
LE
JARDIN-MAISON
Dans la
Genèse, au chapitre 2 et aux versets 8
et 9, nous trouvons des détails au sujet
des arrangements pris par Dieu pour
l’homme. En effet, nous lisons : « Puis
l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden,
du côté de l’orient, et il y mit l’homme
qu’il avait formé. L’Eternel Dieu fit
pousser du sol des arbres de toute
espèce, agréables à voir et bons à
manger, et l’arbre de la vie au milieu
du jardin, et l’arbre de la connaissance
du bien et du mal. »
Comme l’homme avait été créé à l’image
de Dieu, il pouvait donc apprécier les
choses supérieures de la vie. Bien que
toutes les œuvres de Dieu soient
parfaites et magnifiques, rien n’est
dit, jusqu’à la création de l’homme, de
la beauté de la création. La raison en
est évidente. Les animaux inférieurs ne
peuvent pas apprécier la beauté.
L’homme, lui, peut admirer la beauté et,
comme nous pouvons le constater,
l’accent est mis, dans la Genèse, sur la
beauté qui est mentionnée même avant la
nourriture. L’homme ne devait donc pas
vivre uniquement pour manger et le
Créateur fournit à l’homme des arbres «
agréables à voir ».
TENTATION
ET DÉSOBÉISSANCE
Puisqu’
Adam avait été créé à l’image de Dieu et
qu’il avait été fait roi de la terre, il
lui fut donné l’occasion de prendre
connaissance de son domaine. Adam donna
aussi des noms à tout le bétail, tous
les oiseaux et les animaux des champs et
il devint évident qu’il n’existait aucun
être qui puisse lui tenir compagnie ou
plutôt, « aucune aide semblable à lui. »
C’est ainsi que Dieu créa Eve. (Genèse 2
: 18 à 25)
Peu après la création d’Eve, Satan, le
Diable, s’approcha de la femme par
l’entremise d’un serpent et remit en
question ce que Dieu avait dit
concernant le châtiment de la mort comme
issue de la transgression de l’ordre de
ne pas manger de « l’arbre de la
connaissance du bien et du mal. »
(Genèse 2 : 17) Le Diable dit donc à Eve
: « Vous ne mourrez point ; mais Dieu
sait que, le jour où vous en mangerez,
vos yeux s’ouvriront, et que vous serez
comme des dieux, connaissant le bien et
le mal. » (Genèse 3 : 1 à 5)
Dieu, dans son infinie sagesse, savait,
à l’avance, ce que feraient Adam et Eve
en les laissant libres de leurs choix
mais il leur permit de désobéir. Dieu
savait que c’était le meilleur moyen
pour que les humains puissent acquérir
un savoir provenant de l’expérience.
Comme Dieu l’avait dit, la désobéissance
eut pour effet un châtiment de mort
qu’Adam transmit à ses descen-dants par
hérédité. La transgression amena
beaucoup de peine et de souffrances mais
c’est grâce à l’expérience des résultats
du péché que les humains apprennent les
conséquences du mal et de la
désobéissance aux lois du Créateur. Dieu
continue, cependant, à aimer les êtres
humains et « lorsqu’il afflige, il a
compassion selon sa grande miséricorde;
car ce n’est pas volontiers qu’il
humilie et qu’il afflige les enfants des
hommes.» (Lamentations
3 : 32,33)
C’est par amour pour ses créatures
humaines que Dieu a pourvu à la
rédemption des humains par Jésus-Christ.
L’apôtre Paul dit ainsi : « Car, puisque
la mort est venue par un homme, c’est
aussi par un homme qu’est venue la
résurrection des morts. Et comme tous
meurent en Adam, de même aussi tous
revivront en Christ. (1 Corinthiens 15 :
21,22)
Le travail de rétablissement de la race
humaine sur terre sera accompli durant
le royaume Millénaire de Christ.
(Mat-thieu 19 : 28 ; Actes 3 : 21 ;
Apocalypse 20 : 6)
UNE
NOUVELLE CRÉATION
En attendant, depuis la première venue
de Jésus, un autre travail de création a
été mis en œuvre. Nous pourrions parler
de « nouvelle création ». L’apôtre Paul
y fait référence lorsqu’il dit : « Si
quelqu’un est en Christ, il est une
nouvelle créature. Les choses anciennes
sont passées ; voici, toutes choses sont
devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 :
17) Jésus est déjà devenu une nou-velle
créature sur un plan divin de vie et ses
vrais disciples, qui se consacrent à
faire la volonté de Dieu, auront cette
même nature et seront avec Dieu et
Jésus. (Jean 14 : 2 , 3 ; 17 : 24 ;
Apocalypse 3 : 21 ; 2 Pierre 1 : 4)
UN NOUVEAU
JOUR
Le nouveau jour commence avec le lever
du « Soleil de la justice ». (Malachie 3
: 22 ou 4 : 2 selon les traductions) Le
Soleil de la justice représente Christ.
C’est au cours de ce jour que les
fidèles disciples de Jésus le rejoignent
car ils sont réveillés de la mort lors
de la « première résurrection » pour
vivre et régner avec Christ. (Apocalypse
20 : 4 à 6) Ces fidèles sont les «
justes » qui « resplendiront comme le
soleil dans le royaume de leur Père. »
(Matthieu 13 : 43)
C’est en ce jour que les hommes auront
la possibilité d’apprendre les
avan-tages de l’obéissance.
Progressivement, tous les humains qui se
sont endormis dans la mort seront
réveillés du sommeil de la mort. Alors,
munis du savoir que leur a procuré
l’expérience du mal, ceux qui
accepteront Christ et obéiront aux lois
du royaume, seront rétablis à la
perfection humaine. Puis, l’homme, le
roi de la terre, demeurera, à jamais,
dans la lumière de l’approbation de son
Créateur, pour jouir des bénédictions de
paix, de santé et de vie
éternelle.
CE
QUE LES ECRITURES ENSEIGNENT
CLAIREMENT
Que l’Eglise est le « temple du Dieu
vivant », son ouvrage spécial, dont la
construction a progressé durant tout
l’âge de l’Evangile, depuis que Christ
devint Rédempteur du monde et la
principale pierre d’angle de ce temple.
C’est par ce temple, lorsqu’il sera
achevé, que les bénédictions de Dieu
seront répandues sur toutes les familles
de la terre qui auront alors accès
auprès de lui. (1 Cor. 3 : 16,17 ; Eph.
2 : 20-22 ; Gen. 28 : 14 ; Gal. 3 : 29)
En attendant, le perfectionnement des
consacrés croyant au sacrifice
expiatoire de Christ se poursuit. Quand
la dernière de ces pierres vivantes, «
élue et précieuse », aura été taillée,
façonnée et finie, le grand architecte
les réunira toutes dans la première
résurrection, le temple resplendira
alors de sa gloire et sera, pendant le
millénium, le moyen de communion entre
Dieu et les hommes. (Apoc. 15 : 5-8)
Que la
base de l’espérance de l’Eglise et du
monde repose sur le fait : « que
Jésus-Christ, par la grâce de Dieu,
souf-frit la mort pour tous » et « qu’au
propre temps » il sera « la vraie
lumière qui éclaire tout homme venant
dans le monde. » (Héb. 2 : 9 ; Jean 1 :
9 ; 1 Tim. 2 : 5,6)
Que l’espérance de l’Eglise est de
devenir semblable à son Seigneur, « le
voir tel qu’il est », de « participer à
sa nature divine » et d’avoir part à sa
gloire, comme cohéritière. (1 Jean 3 : 2
; Jean 17 : 24 ; Rom. 8 : 17 ; 2 Pierre
1 : 4)
Que la présente mission de l’Eglise est
le perfectionnement des saints en vue de
leur oeuvre future, d’être le témoin de
Dieu auprès du monde, préparer les
membres pour être rois et prêtres dans
l’âge futur. (Eph. 4 : 12 ; Matth. 24 :
14 ; Apoc. 1 : 6 ; 20 : 6)
Que
l’espérance du monde réside dans les
bénédictions de la connaissance et des
occasions favorables fournies à cha-cun
pendant le règne de mille ans de Christ.
A tous ceux qui se montrent obéissants
et de bonne volonté, tout ce qui fut
perdu en Adam sera restitué par le
Rédempteur et son Eglise glorifiée. Tous
les méchants obstinés, par contre,
seront exterminés. (Actes 3 : 19-23 ;
Esaïe 35)
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